Assurance vie et ISF

Comment gérer vos contrats d’assurance-vie avec votre ISF ?

Assurance vie et Divorce

Comment gérer vos contrats d’assurance-vie en cas de divorce

L’assurance-vie est un support sur lequel j’ai souhaité très tôt capitaliser, d’une part il s’agit d’un placement dont je maîtrise les risques et par ailleurs, la fiscalité à laquelle est soumise ce produit est avantageuse. Le site m’a conseillé pour orienter mon portefeuille de la manière la plus astucieuse au regard de mon profil

Assurance vie

Comprendre l’assurance vie :

La possibilité de protéger ses enfants

 Un contrat d’assurance-vie permet à des parents qui élèvent un ou plusieurs enfants de préserver leur avenir financier en constituant un capital qui permettra la poursuite de leur éducation et de la préparation de leur avenir en cas de décès prématuré du chef de famille.

Il en résulte que ce produit d’épargne est devenu le placement préféré des Français.

En effet, plus de 15 millions de personnes ayant leur domicile en France ont placé plus de 1300 milliards d’euros sur des contrats d’assurance-vie. 

Une bonne valorisation de l’épargne investie 

L’épargnant qui souscrit un contrat d’assurance-vie peut choisir entre un fonds euros qui lui garantit une sécurité totale ou un placement en unités de compte qui peut être plus risqué, mais qui permet de profiter de la progression des actions cotées en Bourse.

Il peut également orienter son épargne vers des parts de capital de SCPI qui offrent souvent un bon rendement ou vers des produits structurés qui offrent un potentiel de rendement supérieur à celui d’un fonds euros tout en permettant de maîtriser le risque.

Il est d’ailleurs possible d’acheter des SCPI à crédit, en souscrivant notamment un micro crédit, parfois plus facile à obtenir.

De plus, tout souscripteur ou tout bénéficiaire d’un contrat d’assurance-vie peut profiter d’une disposition légale obligeant l’assureur à redistribuer au profit des assurés une fraction importante des profits résultant de la gestion des fonds.

Il en résulte un supplément de rendement non négligeable.

En conséquence, un père de famille qui est relativement jeune peut offrir à ses enfants la garantie d’un capital bien valorisé s’il examine attentivement les possibilités de placement de son épargne en comparant les potentiels de performance des contrats d’assurance-vie qui lui sont présentés.

S’il accepte de prendre un risque calculé, il a intérêt à demander à chaque assureur de lui donner une information détaillée sur les performances des différentes formules de gestion qui lui sont proposées.

En effet, il est judicieux de choisir un assureur qui peut orienter vers les gestionnaires de fonds ayant réalisé les meilleures performances au cours des périodes passées.

Cependant, si le souscripteur est démarché par le représentant d’un organisme d’assurance-vie qu’il ne connaît pas encore, il a intérêt à vérifier auprès de l’Autorité des marchés financiers si cet assureur n’a pas été sanctionné en raison d’une faute.

En effet, il faut éviter à tout prix de faire confiance à une personne chargée de gérer l’épargne d’autrui si elle ne fait pas preuve d’une probité exemplaire notamment dans l’exécution de son devoir d’information des épargnants. 

Une fiscalité avantageuse pour les héritiers

 Si le contrat d’assurance-vie est souscrit suffisamment tôt, les droits de succession qui devront être payés par les héritiers du souscripteur après le décès de celui-ci seront limités à 20 % pour les capitaux compris entre 150 000 et 700 000 €.

Au-delà de 700 000 €, le taux pour le calcul des droits de succession sera de 31,25 %.

 Il y a lieu de rappeler que l’abattement de 150 000 € sera cumulable avec l’abattement de 100 000 € qui est prévu en faveur de chaque héritier.

En conséquence, l’assurance-vie constitue une solution tout à fait adaptée aux attentes d’un père de famille qui possède un patrimoine important et qui désire réduire le plus possible les droits que ses héritiers devront payer après son décès.

En effet, après déduction de l’abattement de 100 000 € dont bénéficie chaque héritier, les droits réclamés par l’État sont nettement plus lourds pour une succession normale.   

En apprendre sur l'assurance-vie Tout sur l'assurance vie

Qu’est ce qu’une assurance vie

Le principe d’une assurance de vie est très simple. Avant tout chose, il faut savoir est que l’assurance vie est avant tout un contrat. Les acteurs de ce contrat sont :

L’assuré : ce n’est rien d’autre que celui sur qui les risque de décès repose. Avant tout il doit donné son consentement pour l’assurance.
Le souscripteur : c’est celui qui paye pour le contrat directement à la société. Il possède le droit de choisir celui qui encaissera le capital au décès de l’assuré.
Le bénéficiaire: C’est l’individu choisir par le souscripteur pour encaisser le capitale, mais uniquement en cas de décès. Dans le cas contraire le bénéficiaire n’est rien d’autre que le souscripteur. Un fois le contrat signé le souscripteur n’est plus en mesure de modifier la clause.

Les deux acteurs restants sont en occurrence l’assureur et le courtier.

Ce dernier sert d’intermédiaire entre le souscripteur et l’assureur.

Ainsi en échange d’une somme d’argent perçue entièrement ou par tranche par l’assureur, celui-ci s’engage à rentabilisé le souscripteur si celui-ci est vivant à la fin du contrat. Dans le cas où le souscripteur meurt, l’investissement de départ présent sur le contrat d’assurance vie y compris les plus value iront directement au bénéficiaire désigné par le souscripteur sur le contrat.

Lors de la signature du contrat d’assurance de vie le souscripteur a le droit de choisir sur quel support d’investissement il voudra verser son capital selon l’objectif.

Une chose importante est qu’il ne faut surtout pas confondre assurance de décès et assurance de vie. Beaucoup de gens on tendance à croire que l’un représente le synonyme de l’autre. Eh bien contrairement aux idées reçues, l’assurance vie n’a aucun lien avec l’assurance décès.

En effet l’assurance décès n’est rien d’autre qu’un contrat de prévoyance où l’objectif du souscripteur est d’assurer une protection à ses proches en cas d’un éventuel décès. L’assuré assure une prime annuelle ou directe non récupérable, ainsi à son décès, le bénéficiaire qu’il aurait choisi s’acquittera du capital.

Le montant de ce dernier est connu dès le départ. L’assurance de vie quand à elle, n’implique pas un fond perdu car quelque soit la l’état de l’adhérent (vivant ou mort) à l’issue du contrat, l’assureur se doit de lui remboursé le montant d’épargne qu’il a pu accumuler sur son contrat.

Par ailleurs beaucoup de gens ont peur de souscrire à une assurance vie car ils pensent que leur somme risque d’être de bloquer par l’assureur. Donc si vous avez besoin de financer un projet ou d’acheter une voiture ou même si vous vous retrouvez dans une période de chômage il est possible il existe des solutions comme le rachat que nous développerons plus loin.

Il existe plusieurs types d’assurance vie. Une assurance vie monosupports. Aussi désigné sur le nom d’assurance vie en euros, c’est une assurance où l’on épargne suivant un support unique en euros avec une garantie de rendement de la part de l’organisme gestionnaire.

Le statut de ce compte peu varié selon l’épargnant (fond sécurité, fond garanti etc. …). Ce dernier bénéficie donc des gains de l’année en cour c’est l’effet criquet, il n’y donc pas de perte de capitale. C’est en généralement un bon moyen pour financer ses propres projets à court terme.

Une assurance vie multisupports. Celle-ci est plus opportuniste. Elle permet la dynamisation du profil d’épargne grâce aux nombreuses opportunités de performance que les marchés financiers offrent. En d’autres termes, votre capital est investi sur différents types de support comme les unités de compte ou les euros.

L’épargnant à la possibilité de transférer partiellement son capital d’un support à l’autre grâce aux arbitrages. Les nouveaux supports peuvent être risqués ou sécuritaire. Il existe aussi les assurances en unité de compte et par contrat NSK.

Pourquoi souscrire à une assurance vie ?

Plusieurs raison nous poussent à souscrire à une assurance et ses raisons varient en fonction de chaque individu et de ses besoins. En générale voici quelques cas de figure qui doivent normalement vous amener chez un assureur pour faire un contrat d’assurance :

Préparer sa retraite : le but est d’épargner de l’argent pour mieux profiter de sa retraite au moment opportun avec un complément de revenus sous la forme d’un capital.

Vous bénéficiez de votre épargne sous forme de rachat total, partiel (que nous verrons plus loin), rachat partiel programmés, rente viagères et rentes réservés.

La transmission par anticipation de capital : c’est une option qui permet à l’épargnant d’avancer les frais liés aux besoins de ses enfant que ce soit en matière de financement des études, acquisition du permit de conduire et de logement, l’enfant pourra ainsi bien démarrer sa vie.

Tout cela grâce aux donations qu’il fera de son vivant. Parallèlement, cela permet aux héritiers d’échapper au coût des droits de succession.

Se constituer un capital bien solide : Grâce aux différents supports d’investissement dont vous avez le choix, vous pouvez en sortir gagnant en choisissant la bonne option. Et pour un rendement optimal il vaut mieux étendre la durée de contrat au moins sur une période de 8 ans.

Protection familiale : Quoi de mieux que de penser à protéger sa famille en cas de décès. L’assurance vie vous donne l’opportunité de mettre des sous de côté en cas de licenciement, invalidité, retraire anticipée ou simplement transmettre votre capitale en cas de décès. Et bien évidement l’assurance vous garantie une avance qui sera disponible à tout instant.

Financement des obsèques en avance : épargnez vos enfants ou vos proches des frais d’obsèques qui risquent de peser lourdement sur eux. Cela sera quand même sage de leur donner un coup de pousse malgré le fait que vous soyez plus là parmi eux.

Investir dans l’immobilier locatif : Vous pouvez bénéficier de l’option qui vous permet de faire un prêt avec remboursement à l’échéance qui sera associé à l’assurance vie.

Avantages fiscaux : Les plus values latentes ne sont pas soumises à l’impôts, les frais de succession sont drastiquement réduits.

Comment faire un versement sur une assurance vie ?

Le versement est également désigné sous le nom de prime ou cotisation. Il existe différents types de versement que vous pouvez effectuer sur votre assurance vie. Il s’agit du :

Versement unique : Le versement unique vous donne droit qu’à un seul versement lors que vous souscrivez au contrat. Par la suite aucun versement ne sera accepté, à moins que vous souscriviez à un nouveau contrat d’assurance vie.

Versement périodique : Les versements se feront à des dates bien précises avec un montant et une durée prédéfinies. En cas de non respect de ces termes du contrat, des sanctions sont automatiquement appliquées.

Vous vous retrouvez ainsi avec clôture de votre contrat suivie d’une pénalité de 5% sur le capital. Aussi vous verrez votre taux de rémunération prévue sur le contrat à la baisse.

Le point important dans cette assurance est que votre premier versement sert à rémunérer l’assureur, ainsi aucune fructification ne sera observée sur ce versement.

Versement libre : Celui est beaucoup plus conseiller dans le cas où il s’agit d’un individu pas trop dynamique dans ses actions financières. Aucune contrainte ne sera signée sur votre contrat et vous pouvez effectuer des versements à volonté.

Néanmoins pour votre premier versement, une somme de 100 euros en générale est exigée. Ce type de versement est plus utilisé d’ailleurs.
Les versements se font par tous les moyens de paiement classique, c’est-à-dire : en espèce, virement bancaire, prélèvement automatique, chèque postale ou bancaire.

Qu’est ce qu’un rachat partiel d’assurance vie ?

Contrairement au rachat total, le rachat partiel vous donne la possibilité de retirer une certaine partie de votre épargne sans clôturer votre contrat d’assurance vie.

Le principe est semblable à celui du livret d’épargne. Un minimum rachat est exigé selon les assureurs. La demande de rachat partiel se fait à tout moment du moment où il s’agit d’une assurance vie et que cela veut dire que votre somme n’est en aucun cas bloquée.

Cette demande se fait soit par courrier ou simplement en ligne, suite à cela la somme vous sera versée dans un bref délai dans votre compte bancaire. Mais pour les virements internationaux les rachats partiels en ligne ne peu se faire.

Comment bien choisir son assurance vie ?

Il n’est pas facile de confier son argent à n’importe qui ou à n’importe qu’elle organisme sans s’assurer de leur fiabilité. Et cela est particulièrement compliqué.

Néanmoins il existe certains aspects à analyser avant de s’engager. Il s’agit du ratio de marge de solvabilité et de la provision pour participation aux excédents.

Vous pouvez avoir accès à ces informations directement sur le rapport annuel de l’établissement.

En effet le montant de la provision pour participation aux excédents vous permet de savoir si l’assureur est mesure de faire preuve d’une performance acceptable même en cas d’années catastrophiques sur les marchés financiers.

Une petite astuce : la provision est d’autant plus importante que le résultat de l’entreprise augmente. Quant au ratio de marge de solvabilité, donne une idée sur la marge de sécurité dont dispose l’assureur pour respecter ses engagements.

Comparer les contrats d’assurance-vie

 Pour optimiser la protection de l’avenir de ses enfants ou pour préparer sa succession de manière optimale, un père de famille a intérêt à comparer avec la plus grande minutie les contrats d’assurances-vie qui lui sont proposés.

 

La sélection préalable

Il est capital de commencer par se renseigner auprès de l’Autorité des marchés financiers pour vérifier si aucun des organismes qui présentent des offres de contrats d’assurance-vie n’a fait l’objet d’une sanction ou d’un avertissement en raison d’un défaut de respect des obligations légales.

En effet, l’Autorité des marchés financiers est chargée non seulement du contrôle du fonctionnement de la Bourse, mais aussi du respect du droit des épargnants à une information sincère.

En conséquence, si elle constate un manquement à l’obligation de transparence, elle peut prononcer des amendes ou transmettre le dossier à l’autorité judiciaire pour que des suites pénales soient données.

En outre, elle publie souvent ses décisions de sanction sur son site Internet, ce qui permet aux épargnants souhaitant souscrire une assurance vie d’éliminer tout organisme ayant fait l’objet d’une telle mesure.

 Cette vérification peut être complétée par un contrôle de l’absence de sanction prononcée contre les dirigeants de la compagnie d’assurances pour défaut d’information des actionnaires ou pour délit d’initié.

 

La comparaison des offres.

 Il convient de rappeler qu’une personne intéressée par un contrat d’assurance-vie peut choisir entre plusieurs types de contrats qui peuvent garantir une sécurité totale ou permettant d’espérer un potentiel de rendement supérieur avec un risque plus ou moins important.

En conséquence, un père de famille qui souhaite profiter d’opportunités de rendement meilleures en prenant un risque maîtrisé doit contacter les organismes qu’il a présélectionnés et leur demander de lui présenter les tableaux indiquant les performances réalisées dans le passé par les contrats qu’ils proposent.

Il doit ensuite éliminer les organismes dont les clients ont subi des pertes importantes, car ceci révèle souvent un niveau de compétence médiocre.

Ensuite, il est souvent judicieux de choisir les organismes qui proposent des formules de gestion ayant procuré les meilleures performances sur des périodes moyennes ou longues.

En effet, cet élément permet de penser que les personnes chargées de gérer les capitaux ayant obtenu ces performances possèdent un bon niveau de compétence dans la mesure où les fonds qui leur sont confiés résistent bien aux turbulences des marchés financiers.

Par ailleurs, les assureurs proposent des contrats en unités de compte permettant à l’épargnant de faire placer ses fonds dans des parts de capital de SCPI ou dans des parts de fonds communs de placement ou de SICAV investissant l’épargne dans des actions.

En conséquence, le futur souscripteur d’un contrat d’assurance-vie a intérêt à comparer les performances de chaque assureur dans la sélection des parts de capital de SCPI ou d’organismes de placement collectif en valeurs mobilières.

En effet, les services de gestion d’un assureur peuvent être performants pour la sélection des parts de capital de SCPI et être moins brillants pour le choix des parts de SICAV ou de fonds communs de placement et inversement.

 

La sélection finale

 Le souscripteur du contrat d’assurance-vie doit faire son choix final en fonction de son âge ainsi que son profil.

En effet, un épargnant relativement jeune a souvent intérêt à accepter un niveau de risque raisonnable si cela lui permet d’obtenir un meilleur potentiel de rendement sur le long terme.

En revanche, il est préférable qu’un épargnant qui a pris sa retraite privilégie la prudence.

Rendements
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+/- 2,8%
+/- 4,2%
+/- 7,1%