L’assurance vie est une épargne qui se fructifie selon les années de souscription. Elle se voit comme la meilleure alternative pour préparer les retraites. Plus l’ancienneté augmente, plus l’assurée bénéficie d’avantages considérables.
Ainsi, lorsque le contrat d’assurance vie touche les 8 ans, les conditions changent en offrant plus de flexibilité. Cela concerne notamment le souscripteur et les bénéficiaires en cas de décès de l’individu.
Lorsque le souscrit décide d’effectuer le rachat de son assurance, une part de son capital est imposée. Cette part imposable correspond notamment à la part d’intérêt de l’épargne en question.
Ce taux varie selon l’ancienneté du compte. Effectivement, le taux d’imposition est dégressif selon la durée du contrat. Pour un contrat de moins de 4 aux, la part d’intérêt du rachat sera déduite d’un taux de 35%.
Pour les contrats âgés de plus de 4 ans, mais qui n’excèdent par les 8 ans, le prélèvement forfaitaire s’élèvera à 15% sur les revenus. Enfin, le taux d’imposition des parts si l’assuré compte plus de 8 ans de contrat s’estime à 7,5 %.
L’ancienneté du contrat permet ainsi au souscripteur d’une assurance vie de retirer son gain sans avoir à payer de lourdes charges. À cela s’ajoutent de nombreux avantages fiscaux.
Le premier avantage pour le souscrit se trouve être l’abattement fiscal annuel sur ses revenus, passé le délai de 8 ans. La somme de la réduction dépend du statut de l’assuré.
Si ce dernier est célibataire, l’abattement est estimé à 4600€ l’année tandis que pour les couples, le montant est de 9200€. Au-delà de cette somme, le revenu de l’assuré sera imposable de 7,5%.
Quant aux prélèvements sociaux, ils sont retirés à la source chaque année. Ils seront relevés directement des intérêts crédités sur le compte de l’assurance vie.
Depuis le 1er juillet 2012, ces plus-values s’estiment à 15,5% s’il s’agit d’un contrat avec fond en euros. Si toutefois, le compte est approvisionné en unité de compte, les prélèvements sociaux ne seront déduits que lors des rachats qu’ils soient partiels ou totaux.
Enfin, une assurance vie datant de plus 8 ans permet également de bénéficier d’avantages fiscaux sur la rente viagère. Pour les assurés âgés de moins de 50 ans, le taux d’imposition sur les revenus s’élèvera à 70%.
Entre 50 et 69 ans, le taux varie de 50 à 40 % pour descendre à 30% à partir de 70 ans.
En cas de décès de l’assuré, les bénéficiaires désignés lors de la signature des contrats pourront retirer la somme épargnée. Toutefois, le montant de l’imposition diffère selon l’ancienneté du compte.
Pour le conjoint, le partenaire ou bien un individu pacsé du défunt, une exonération totale des droits de succession sera appliquée sur la somme. Elle n’a pas de limite, que ce soit pour le montant ou l’âge du bénéficiaire.
Pour les bénéficiaires qui ne sont pas concernés par ces statuts, la valeur des impôts sur le revenu dépend de l’âge de l’assuré. Si le défunt avait moins de 70 ans, les revenus inférieurs ou égaux à 152500€ ne sont pas soumis aux droits de succession.
Dépassé cette somme, le taux d’imposition forfaitaire sera de 20 % pour les capitaux entre 152 500€ et 902 938€. Il s’élève à 25% pour les montants dépassant les 902 938€.
L’assurance vie promet de nombreux avantages sur le plan fiscal. Différentes réductions sont affichées pour les contrats d’assurance datant de plus de 8 ans. Les bénéfices fiscaux touchent également les bénéficiaires en cas de décès.
Cela concerne notamment les droits de succession et les taux d’imposition sur les revenus.