Vous souhaitez investir votre épargne mais vous ne savez pas quel support choisir entre l’assurance vie et le livret A,

Le livret A, plus souple

Sur les conditions d’ouverture, les deux concurrents sont sur la même longueur d’onde. Toutes les personnes majeures pourront souscrire à ces deux types de produits financiers.

Même le nom d’un enfant mineur peut également être souscrit par les parents. À l’ouverture d’un livret A, le montant minimum exigé sera faible dans la plupart des banques, notamment une somme entre 1,5 et 10 euros.

Cette somme est à peine plus élevée que la souscription à un contrat d’assurance vie avec un premier chèque de 50 à 100 euros pour avoir accès aux formules de bases.

Par ailleurs, opter pour le livret réglementé s’avère être le plus souple, car les sommes déposées sont défiscalisées et disponibles de suite.

Ainsi, de nombreux Français usent de cette enveloppe comme des fonds de trésorerie rémunérés. Par contre, le rachat ou le retrait que ce soit partiel ou total des fonds d’assurance vie, est plus contraignant et plus long.

Ces opérations entraînent également sur les plus-values qui varieront en fonction de l’ancienneté du contrat d’assurance.

De toute façon, chaque versement fera objet d’un pourcentage de retenue de la part des établissements ou des sociétés d’assurance. Les particuliers seront les seuls à pouvoir négocier cette clause durant la signature du contrat d’assurance.

 

Une assurance vie plus avantageuse

La disponibilité de garantie des fonds de dépôt et la défiscalisation seront les plus grands avantages du livret. En dépit de cela, il faut bien que ces inconvénients interviennent.

Effectivement, l’un des principaux problèmes en choisissant le livret A est le faible rendement. Les épargnants font également face à une constante incertitude générée par le taux de rémunération à moyen terme.

Par conséquent, ce dernier est fixé deux fois par an par l’État lui-même qui variera en fonction de l’évolution de l’inflation. Bien entendu, le rendement d’un contrat d’assurance vie est meilleur sur le papier.

Toutefois, les concernés devront faire attention aux pertes en capital. De ce fait, la performance annoncée est différente des réels chiffres.

Cependant, les rémunérations annuelles annoncées par les sociétés d’assurance ne sont en aucun cas amputées. L’épargnant lui sera considérablement pénalisé dans le cas où il souhaite retirer avant que le contrat soit plus mature.

À ce moment-là, un prélèvement libératoire de plus de 35 % sera retiré sur les plus-values dans le cas d’un rachat avant quatre ans. Par ailleurs, les unités de compte offertes par une assurance vie sont constituées de placements plus volatils.

 

La succession en cas de besoin

En cas de décès d’un épargnant, aucune disposition particulière ne sera proposée par le livret A. toutefois, le capital et les fonds seront versés au sein d’un actif successoral et soumis au fisc.

Cette opération semble être lourde en fonction du montant que sera transmis au successeur. Un testament explicite sera exigé pour déterminer l’éventuel héritier légal des fonds d’épargne des adhérents au livret A.

L’assurance vie a été instaurée pour faciliter la transmission d’une partie du patrimoine. Le nom de l’héritier sera désigné et nommé dans le contrat de succession durant la souscription au contrat.

En cas de transmission au conjoint survivant, une exonération peut atteindre les 152 000 euros avec une taxation de 20 %, en ce qui concerne la seconde tranche.